jeudi 10 mars 2011

Lecture du moment : Le chef-d'oeuvre inconnu


"A Paris, au début du xviie siècle, trois peintres devisent de leur art. L'un est un jeune inconnu, promis à la gloire : Nicolas Poussin. Le deuxième, Franz Porbus, portraitiste officiel de feu le roi Henri IV, est, lui, dans la plénitude de son talent et au faîte de la renommée. Le troisième, maître Frenhofer, personnage plein de mystère qui a côtoyé les plus grands maîtres et assimilé leurs leçons, met la dernière main dans le plus grand secret à un bien mystérieux «chef-d'oeuvre». Il faudra que Gillette, la compagne de Poussin, en qui Frenhofer espère trouver le modèle idéal cherché en vain depuis des années, soit admise dans l'atelier du peintre pour que, y pénétrant derrière elle, Porbus et Poussin découvrent le tableau dont Frenhofer gardait jalousement le secret. Et cette découverte les plongera dans la stupéfaction.Ce «conte fantastique» à la manière d'Hoffmann est aussi une méditation sur le pouvoir de l'esprit dans le domaine de l'art. Il prend naturellement sa place parmi les Etudes philosophiques de La Comédie humaine. "


Ayant lu un extrait tiré de cette nouvelle, j'ai voulu en savoir plus. Je me suis donc procuré ce petit recueil de nouvelles que l'on doit à l'illustre Honoré de Balzac, dont l'œuvre ne m'est pas très familière.

Mise à jour du 13/03/2011 :

La principale nouvelle de ce recueil est passée comme une lettre à la poste, pour ainsi dire. Je savais plus ou moins à quoi m'attendre et je n'ai pas été déçu.
Que faut-il penser lorsqu'un artiste de génie, au talent mille fois reconnu, présente le chef d'œuvre de sa vie, sur lequel il aura passé près d'une dizaine d'année, et qu'il s'avère que le résultat n'est qu'un amas de tâches et de lignes au cœur duquel on peut distinguer un pieds des plus réalistes?
Toute l'histoire tourne autour de la peinture et de sa quête de perfection. Elle doit donner la vie et ne pas copier. Frenhofer, le maître en la matière, joue au donneur de leçon, car selon ses dires, l'oeuvre ne  doit plus représenter le sujet, mais l'être tout bonnement.

Je sais pertinemment que cette nouvelle n'est pas des plus passionnantes, et qu'elle n'intéressera que ceux qui baignent dans le monde de la peinture, mais toute lecture n'est-elle pas bonne à prendre ? 

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